Deuxième édition de l’OMCTS

Vitrine technologique et conférence sur la gestion des odeurs

La conférence 2017 sur la gestion des odeurs a été un grand succès. L'événement qui s’est tenu en novembre à Los Angeles, a réuni 150 participants et conférenciers de 21 pays, dont le Canada, la France, l'Australie, les Pays-Bas, l'Italie, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, la Chine, Singapour, les Émirats Arabes Unis et le Qatar. 

 

Les divers sujets abordés comprenaient la mesure et la neutralisation des odeurs, leurs réglementation, gestion ainsi que leur surveillance. 

 

Trois jours à l’atmosphère très amicale parfaite pour réseauter et avoir des discussions pleine d’intérêt. L'un des principaux objectifs des conférences OMCTS est de rassembler des professionnels de différentes industries ayant des préoccupations environnementales liées à l'air et aux odeurs. Sur ce point, l’édition 2017 a rempli son contrat.

 

OMCTS est organisé par la compagnie Torontoise Scentroid, tous les 2 ans. La conférence s'est imposée comme la référence internationale sur l'évaluation, la neutralisation et la réglementation des odeurs dans l'environnement.  

 

L'OMCTS réunit des fournisseurs de produits et de services en matière d'odeurs environnementales et des responsables de compagnies industrielles et des décideurs de grandes industries qui sont confrontés à des problématiques odeur. 

 

C’est l’occasion pour ces personnes de faire connaissance avec des produits et services du monde entier et de se tenir informé des dernières avancées technologiques dans ces domaines.  

 

Cette année, Le Québec était représenté par Air & Odeur, BioService et Consumaj. 

 

François Perron, président de BioService (Montréal) a présenté la technologie de nanobrumisation mise au point par sa compagnie. 

 

Une solution de neutralisation des odeurs bien perçue par les professionnels présents. Des négociations sont déjà en cours avec des distributeurs aux USA et en Arabie Saoudite.

 

Cette technologie de neutralisation des odeurs dont nous avons parlé dans l’édition du printemps, permet de générer de microscopiques gouttes neutralisantes, d’environ 0.5 microns. 

 

En comparaison, une gouttelette haute-pression est dix à vingt fois plus grosse. 

 

La gouttelette de 0.5 micron reste de taille constante par un effet de dispersion colloïdale alors que les gouttelettes d’eau s’attirent et double de volume durant la brumisation traditionnelle, ce qui provoque une petite pluie et ce faisant, réduit l’effet de neutralisation. Avec la nanobrumisation, il n’y a plus ce phénomène. 

 

Il n’y a plus d’humidité et la neutralisation est constante dansle temps. C’est une avancée majeure dans le domaine de la brumisation environnementale. 

 

Elisabeth Lord, de la compagnie Air & Odeur (Boucherville) a quant à elle parlé des analyses et rapports que son équipe produit pour les entreprises qui doivent faire face à des problèmes tant techniques que juridiques (plaintes). Son expérience internationale a suscité un vif intérêt.